1. Comment définiriez-vous le rôle de RH en quelques mots ?
Sur le plan administratif, le DRH est garant d’un recrutement fondé sur le mérite. Il accompagne l’agent tout un long de sa carrière en facilitant un juste accès à la formation professionnelle et développer les compétences de chacun. Le moment approchant, le DRH prépare les agents, remplissant les conditions, à faire valoir leurs droits à une retraite.
Sur beaucoup d’autres aspects, le DRH a un rôle foncièrement humain. Les parcours de vie sont parfois semés d’embûches. Dès lors, chaque évènement de la vie des personnels mérite une attention particulière. Un accompagnement adapté peut être, dans la mesure du possible, mis en place tout en respectant le souhait de l’agent.
Le DRH doit veiller à la qualité de vie au travail et mettre en place des outils pour prévenir le risque psychosocial.
2. Que préférez-vous dans votre métier ?
Tous les aspects de mon métier sont importants. Un agent avec un déroulement de carrière exemplaire est une satisfaction à tous points de vue. Permettre à un agent d’avancer, dans son parcours professionnel, est tout aussi honorable. Aider un personnel en difficulté à remettre le pied à l’étrier, pas à pas, ne doit pas être une gageure.
Echanger avec les représentants des personnels sur les aspects qui concernant leurs mandats est un exercice riche en enseignements.
Je ne peux pas tout savoir, tout décider, tout seul et tout le temps. En tant que DRH, j’ai besoin de travailler en transversalité et en premier lieu avec la Direction générale.
3. Quelle est la principale difficulté dans ce métier ?
L’humain est la base du métier de DRH et la principale difficulté c’est justement l’humain.
4. Quelles sont les qualités indispensables pour exercer votre profession ?
Je pense que la première des qualités de la fonction de DRH est une bonne connaissance des textes fondamentaux. Gérer la carrière d’un agent ne s’improvise pas. Il faut de la rigueur car il y va de la vie de l’agent au-delà de la sphère professionnelle.
Le sens de l’écoute est une qualité non négligeable. Mais il n’a de sens que dans le cadre d’un dialogue respectueux et apaisé.
Il faut aussi savoir rester humble. En tant que DRH, vous disposez d’un petit pouvoir dont il faut faire usage de façon responsable.
5. Quelle photographie faites-vous de notre communauté hospitalière après deux mois ?
L’hôpital est à l’image de la société. Ni plus ni moins. Je ne parlerai pas de communauté mais de société ouverte. Je note le dévouement des personnels au quotidien qui luttent pour un égal accès aux soins pour tous y compris pour des publics difficiles, parfois mis au ban de la société.
6. Quels sont les principaux projets de votre feuille de route au CHMD ?
La poursuite de la mise en œuvre des Lignes directrices de gestion. Ce qui est un préalable, nécessaire, afin de permettre aux agents d’évoluer dans leur carrière, sans parti pris.
Pérenniser les conditions d’un dialogue social particulièrement constructif au CHMD.
Participer à la réflexion autour du GHT et de l’établissement unique.
Formaliser les procédures de remplacement. Et enfin, mettre en place les formations adaptées pour l’ensemble des personnels.
